MEUTE/Une légende : Carnet de résidence 

Retour au site Troupuscule

MEUTE/Une légende

Carnet de résidence

Accueil
  • Calendrier
  • Créations
  • Petites formes
  • Actions culturelles
  • Compagnie
  • Contacts
  • FaceBook Troupusucle
Lycée Mermoz : créations des élèves
Retour à la chronologie du carnet de résidence
Production audio 
 
Production des ateliers musique 
La salsa dans la peau, inspiration batucada
Ecrits 
 
Production des ateliers d'écriture
 
1.
 
Ô Marine si tu savais toute la peine que tu nous fais
Qu’on soit nés au Mali ou aux Champs-Élysées
Tous unis pour former une unique armée
Tu nous donnes l’impression de ne pas être respectée
Amalgame, tu nous mets à nu par ta flamme guidée,
Tes clichés tendent à nous désarmer
Accuser, ignorer, insulter, dans ta bouche, que du rejet.
 
 
2.
 
La liberté c’est dire profondément ses pensées
On est tous égaux pourtant chaque jour,
On nous rabâche liberté, égalité, fraternité
Société où ta peau te détermine,
Désolé, j’ai pas trop la rime, j’ai du mal à tailler ma mine
Les fachos jouissent devant le JT
Bientôt les immigrés, on les fout à la jetée
A la télé on nous rabâche sans cesse du DAESH
Mais ils essayent jamais d’éradiquer la « Hess »
 
 
3.
 
Sur ton podium tu te sens au summum
Mais en vrai tu n’es pas aussi intelligente qu’une pomme
Sous ton air de ravageuse
Tu te prends pour une rageuse
Mais en fait tu n’es qu’une crasseuse
 
 
4.
 
Ma belle sache que t’es un peu conne
Ma belle sache que ta nièce est bonne
Je suis le CPE de ta vie, je t’es collé !
Tu vas recopier cent fois « Liberté, égalité, fraternité »
 
Tes sbires placardent tes affiches dans ma ville
Tu fais de la propagande auprès des civiles
T’as pas honte de te regarder dans le miroir
Quand tu les vois partir du pays, tu cries « Victoire ! »
 
 
5.
 
Ma belle blonde tu suis la trace de ton paternel
Mais t’as un raisonnement d’enfant déficient de maternelle
Tu veux fermer les frontières ? T’en fais quoi de la mixité culturelle ?
Crois pas que dans 1000 ans y aura des tableaux de toi en aquarelle
 
Les vieux de mon village t’acclames toi et tes amalgames
Les jeunes s’en branlent t’façon ils se cament
Au repas de famille on ne parle que de toi
Alors que dans la piscine y a le pti cousin qui se noie.
 
 
6.
 
Nous avons le droit au bonheur, à la gaieté, mais aussi à la vengeance, à la justice
Devant vous tous je souris mais au fond de moi c’est une vraie torture
Je n’ai qu’une envie, c’est la vengeance
Quand je suis triste, j’ai besoin d’écrire
Quand je suis heureuse, il faut que je parle
Il faut de la volonté pour réussir dans la vie
Devant vous tous je souris mais au fond de moi c’est une vraie torture
Quand je suis triste, j’ai besoin d’écrire quand je suis heureuse il faut que je parle
© Troupuscule Théâtre